Réduire l’impact carbone de la mobilité des personnes et du transport des marchandises
Chemins de fer, voies navigables et routes : les équipes de John Cockerill ont continué en 2021 de développer des solutions technologiques pour réduire l’impact carbone de la mobilité des personnes et du transport des marchandises. Au centre de leurs projets, l’énergie renouvelable, l’hydrogène vert ou encore la digitalisation et la modernisation des infrastructures et des équipements.
Fumée blanche pour HaYrport®
Préalablement à la mise en service en 2023, une station pilote de rechargement et de production d’hydrogène sera installée et testée sur le site de John Cockerill à Seraing, à une quinzaine de kilomètres de l’aéroport. Objectif : améliorer encore la maîtrise de cette technologie.
Des infrastructures fluviales plus disponibles et intelligentes
Les chantiers maritimes et fluviaux 2021 se sont succédé pour John Cockerill. Résultat : une disponibilité maximale pour les infrastructures fluviales. En France, plus de 25 millions de tonnes de fret ont ainsi pu transiter en un an par les voies navigables. De quoi éviter quelque 3 millions de camions sur les routes.
« Le trafic fluvial, en forte augmentation ces dernières années, est énormément sollicité», explique Sébastien, Responsable des activités Marchés Publics France. « 4 500 des 8 500 kilomètres de canaux français sont navigables, dont 2 500 prévus pour du transport de gros tonnage. Quand on sait qu’une péniche de 4 500 tonnes correspond à 250 camions, on comprend tout de suite l’importance du transport fluvial : il est quatre fois moins polluant que le trafic routier. Mieux, il n’émet pas de particules fines ! »
Le délai, principal défi
Les phases d’arrêt du trafic fluvial sont rares et définies longtemps à l’avance. Toutes les interventions sont donc concentrées sur de très courtes périodes : tous les travaux sont réalisés sur deux ou trois semaines, voire une seule, afin de limiter au maximum l’arrêt de la navigation.
En 2021, les équipes de John Cockerill sont intervenues à travers tout le territoire français, à Toulouse, à Strasbourg, à Marseille, à Saint-Dizier, en Normandie, ainsi qu’en Belgique, pour des rénovations et modernisations d’écluses et de barrages. Leurs interventions mobilisent des compétences en mécanique, chaudronnerie, automatisme et électricité, ainsi qu’en traitement de l’eau.
Vers des écluses intelligentes
L’innovation et la technologie sont au cœur de ces interventions. « Quand nous remplaçons la motorisation d’une écluse, reprend Sébastien, nous concevons des nouveaux systèmes qui intègrent les dernières technologies en termes de sécurité et d’enregistrement de données, comme des mesures de couple et des capteurs d’efforts qui apportent au client des informations nouvelles sur son équipement. » De quoi rendre les infrastructures fluviales toujours plus intelligentes, donc toujours plus disponibles. Et réduire ainsi considérablement le trafic routier et ses émissions de CO2.
3 millions
c’est le nombre de camions évités sur les routes grâce aux interventions de John Cockerill sur les voies navigables françaises.
« Nos interventions sur les voies navigables maximisent la disponibilité des infrastructures. De quoi rendre le transport fluvial plus attractif et réduire considérablement le trafic routier et ses nombreuses nuisances. »
Sébastien Simon, Responsable Marchés Publics en France
Panama : le métro pour rendre l’air plus respirable
Après la première ligne du métro de Panama, John Cockerill a finalisé en 2021 l’étude, la maintenance et la fourniture de la deuxième ligne en un temps record. « Nos équipes, indique Thomas, Directeur Général de CIM, filiale française de John Cockerill, ont conçu, fabriqué et installé les équipements d’ateliers nécessaires à la maintenance des trains, ainsi que les travaux de pose de voie ferrée et de caténaire. »
En 43 mois, John Cockerill a ainsi procédé à la mise en service de cette deuxième ligne, longue de 21 kilomètres et composée de 16 stations. Ce projet est une réponse à un enjeu stratégique de mobilité urbaine : offrir à 40 000 passagers par heure une alternative de mobilité verte, rapide et sécurisée.
Afrique : favoriser la mobilité ferroviaire internationale
Fortes de leur expertise en technique ferroviaire, les équipes Transurb de John Cockerill facilitent la connexion des lignes ferroviaires de plusieurs pays africains. C’est le cas au Cameroun et au Tchad qui ont décidé de finaliser le corridor ferroviaire entre Douala et N’Djamena.
En catalyseur d’opportunités, John Cockerill a fourni en 2021 aux deux Etats l’assistance technique dans l’analyse de l’étude de faisabilité de l’opération. L’intégration des réseaux d’infrastructures de ces deux pays permettra d’offrir aux populations des solutions d’intermodalité communes.
Par ailleurs en Algérie, John Cockerill a supervisé les travaux et la mise en service du projet Rocade Nord. Équipé du système de gestion du trafic ferroviaire ERTMS, ce réseau à grande vitesse transmaghrébin relie le Maroc à la Tunisie en passant par Alger. Les équipes Transurb de John Cockerill ont supervisé en 2021 les travaux et la mise en service de trois sections, sur une longueur totale de 390 km. Études, planification, conception, contrôle des travaux et suivi : une mission de supervision qui rime, au final, avec homologation.
Vers des bus et des camions bennes zéro émission
Objectif similaire mais technologie différente à Liège (Belgique). John Cockerill y accompagne depuis 2020 l’opérateur de collecte de déchets Renewi dans l’électrification de sa flotte de véhicules. En septembre 2021, John Cockerill a procédé à un test de recharge d’un camion électrique via MiRIS, sa station de stockage et de gestion d’énergie verte. « Ce test a été un jalon important vers l’objectif de collecte zéro émission de Renewi puisque l’énergie que MiRIS produit et stocke est 100% solaire, ce qui garantit aux camions une propulsion complètement décarbonée », précise Antonio, Business Development & Sales Manager.
La simulation, une formation frugale en énergie
Grâce à ces équipements, la SNCF Réseau peut former ses opérateurs à moindre coût énergétique, dans des conditions proches de la réalité, avec toute l’expertise du leader du marché ETCS (European Train Control System) dans une simple valise.
En Belgique, l’opérateur bruxellois STIB a fait en 2021 un choix guidé par cette même motivation énergétique, se dotant pour sa part d’un simulateur compact dédié à la formation à l’utilisation de ses trams de nouvelle génération.
La réalité augmentée au service de la sécurité
Cette technologie innovante permet de former le personnel d’entretien des voies aux procédures de sécurité, l’immergeant dans son environnement de travail quotidien sans les risques du terrain. Cette solution de simulation immersive proposée par John Cockerill contribue à faire du réseau ferroviaire belge l’un des plus sûrs d’Europe.